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Dans l'urgence, sortir ces enfants de l'enfer paraît l'évidence, la solidarité la plus élémentaire. Et pourtant, c'est la pire chose qui puisse être
commise à l'encontre de ces enfants.
Pourquoi déraciner des petits déjà traumatisés, marqués dans leur chair et dans leur âme par la tragédie du tremblement de terre ?
Que vont-ils trouver, en arrivant dans nos contrées ?
Une famille aimante, des parents, parfois des frères et des soeurs qui n'attendaient qu'eux ? C'est le minimum à leur souhaiter, et c'est un honneur à ces familles de vouloir ainsi leur bonheur.
Mais ces enfants rescapés du chaos vont être parachutés dans un pays inconnu dont ils ne parlent pas la langue. Il vont devoir se familiariser avec une culture, des coutumes, à l'opposé des leurs... Ils vont devoir se reconstruire sans pouvoir réellement partager leurs angoisses, leurs cauchemars, leurs souvenirs. Personne ne pouvant imaginer s'il ne l'a pas vécue, l'horreur de cette tragédie...
Et surtout, ils vont devoir faire face au racisme ordinaire, aux vexations, aux petites brimades "pas méchantes, c'est pour rire"... et plus tard à la discrimination dans l'embauche, dans l'octroi de logement, au contrôle des papiers dix fois par jours...
Est-ce vraiment cela que veulent toutes les bonnes âmes se précipitant dans les bureaux d'adoption pour réclamer un petit Haïtien ?
Ne serait-il pas préférable d'oeuvrer pour reformer des familles SUR PLACE ? Un parainage, par l'envoi mensuels d'argents, de matériel, permettrait non seulement à des enfants de vivre décemment dans LEUR pays, mais aussi motiverait des familles pour accueillir des petits, et les élever comme ils l'ont été depuis leur naissance. Ensemble, tous ces survivants pourraient s'épauler, et retrouver un équilibre...
Certains répliqueront qu'un parainage serait la porte ouverte aux abus, que des Ténardier en puissance en profiteraient pour empocher l'argent et abuser des petits bras de l'orphelin confié à leurs bons soins... Les ONG sont assez nombreuses pour encadrer tout cela, et pour contrôler la bonne éducation de leurs protégés !
Même si Haïti est le pays le plus pauvre de la terre, ses habitant sont des êtres humains comme les Allemands ou les Français. De grands coeurs, des bonnes volontés, des gens généreux sont prêts, si on leur en donne les moyens, à accueillir des plus démunis... Il suffit de leur faire confiance, et de faire en sorte d'augmenter leur revenu qui, rappelons-le, se monte bien souvent à 2$ par mois !!!
Pourquoi déraciner des petits déjà traumatisés, marqués dans leur chair et dans leur âme par la tragédie du tremblement de terre ?
Que vont-ils trouver, en arrivant dans nos contrées ?
Une famille aimante, des parents, parfois des frères et des soeurs qui n'attendaient qu'eux ? C'est le minimum à leur souhaiter, et c'est un honneur à ces familles de vouloir ainsi leur bonheur.
Mais ces enfants rescapés du chaos vont être parachutés dans un pays inconnu dont ils ne parlent pas la langue. Il vont devoir se familiariser avec une culture, des coutumes, à l'opposé des leurs... Ils vont devoir se reconstruire sans pouvoir réellement partager leurs angoisses, leurs cauchemars, leurs souvenirs. Personne ne pouvant imaginer s'il ne l'a pas vécue, l'horreur de cette tragédie...
Et surtout, ils vont devoir faire face au racisme ordinaire, aux vexations, aux petites brimades "pas méchantes, c'est pour rire"... et plus tard à la discrimination dans l'embauche, dans l'octroi de logement, au contrôle des papiers dix fois par jours...
Est-ce vraiment cela que veulent toutes les bonnes âmes se précipitant dans les bureaux d'adoption pour réclamer un petit Haïtien ?
Ne serait-il pas préférable d'oeuvrer pour reformer des familles SUR PLACE ? Un parainage, par l'envoi mensuels d'argents, de matériel, permettrait non seulement à des enfants de vivre décemment dans LEUR pays, mais aussi motiverait des familles pour accueillir des petits, et les élever comme ils l'ont été depuis leur naissance. Ensemble, tous ces survivants pourraient s'épauler, et retrouver un équilibre...
Certains répliqueront qu'un parainage serait la porte ouverte aux abus, que des Ténardier en puissance en profiteraient pour empocher l'argent et abuser des petits bras de l'orphelin confié à leurs bons soins... Les ONG sont assez nombreuses pour encadrer tout cela, et pour contrôler la bonne éducation de leurs protégés !
Même si Haïti est le pays le plus pauvre de la terre, ses habitant sont des êtres humains comme les Allemands ou les Français. De grands coeurs, des bonnes volontés, des gens généreux sont prêts, si on leur en donne les moyens, à accueillir des plus démunis... Il suffit de leur faire confiance, et de faire en sorte d'augmenter leur revenu qui, rappelons-le, se monte bien souvent à 2$ par mois !!!