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Il paraît que c'est de l'art, et que cette *oeuvre* les vaut... Sincèrement, qui mettrait une telle somme dans... ça... ???
Comprenons-nous bien, ce n'est pas le lieu (à proximité d'une prison) où cet... engin... est prévu qui est en cause. Certains détenus peuvent être sensibles à son message, et réussiront à *s'évader* par ce symbole de villégiature dans un climat clément, au bord d'une eau limpide où la nature se charge de fournir tout le nécessaire...
De même, le principe du *pourcent culturel* peut être une chose positive. Qui d'autre que les pouvoirs publiques pourrait assigner 1 à 2 % du montant des travaux effectués sur la construction ou la rénovation d'un immeuble, à la promotion de l'art dans le canton ?
Où la situation se complique, c'est lorsqu'après un premier appel d'offre, AUCUN projet n'a été retenu, et que le jury a invité 3 artistes résidant hors du canton !
Et voilà le résultat : un poteau de 18 mètres en acier, surmonté de *feuilles* de 4 mètres en fonte d'aluminium, *créé* par un *artiste* genevois.
Mais de qui se moque-t-on ? Alors que les finances du canton n'ont jamais été aussi catastrophiques, on se permet de gaspiller 100'000.- pour quelques kilos de métal !
Mais le pire du pire réside dans le fait que les autorités et les milieux *autorisés* se pâment devant cette *chose*, alors que ses cousine éoliennes, à peine plus grandes mais au moins utiles, ont toutes les peines du monde à obtenir l'autorisation de s'élever sur les crêtes de nos montagnes, sous prétexte qu'elles dénaturent le paysage...
Franchement... je ne sais pas ce qu'en penseront les lecteurs accidentels de cet article, mais il me semble que question de verrue dans le paysage...